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Séance tenante

 

 

 

Il n’y a pas de projet qui vaille en peinture, il n’y a que des sujets à n’en pas douter ! L’absolu infini n’étant pas au goût du jour ou bien prend-il la tangente cet absolu le plus souvent sous la forme d’une super-absolue-anecdote : le nominatif faisant foi d’exister déjà ! Le nom sous la chose signifiant la chose suffit à s’informer d’une ontologie.

Vitupérer son temps ? A quelles fins grossières… La liberté déchoit ? Le choix était prévisible de nos contraintes… L’art est à tous ce que le discernement est à chacun. S’il y a péril en la demeure ce n’est pas ma faute.

Je remercie les 32 écrivains volontaires à la pose qui ont répondu à ma proposition de portraits car ce n’est pas rien que de poser, j’en atteste par mon expérience de modèle appointé autrefois par l’Ecole Régionale des Beaux-Arts de Caen.

Appel à témoins ? Qui sait… Tant s’en faut de la nécessité, s’est-elle confondue dès lors à d’autres instances dont les concepts ne préoccupent point un peintre devant la fatalité d’être de ses modèles : traces de celle, de celui qui fut là sur l’heure pour le dire ultérieurement. Peinture traçante, fatalité du modèle ou nécessité fatale qui de n’être point autre est ce qu’elle est… n’est que ce qu’elle est… Imprégnation du modèle en son faux-semblant, mais vérité du déterminé chronique à dissoudre sur l’heure.

Comme il serait raisonnable de ne point se reconnaître au monde.

La peinture en son final ouvragé opère cette magie que le portrait prend place du modèle le temps de la pose achevé. Se reconnaît-on en peinture ! Quelle en serait la raison, plus aisée à croire, autre que : soi-même à prodiguer l’énigme du voir… mais la distanciation dans l’oralité déduite ?

Daniel Juré 2011

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